Tisser des liens autour de l’alimentation dans les Jardins de Noé

Où agit-on ?

Les « Jardins de Noé » (micro-ferme urbaine créée par l’association La soupe aux cailloux 44) sont implantés à Trignac, dans l’agglomération de Saint-Nazaire.

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Pourquoi ce projet ?

Il est avant tout une réponse à la grande pauvreté tant matérielle que sociale du quartier le plus déshérité de l’agglomération de Saint-Nazaire. En lien avec les habitants, les institutions scolaires, le service enfance-jeunesse et le bailleur social implantés sur le quartier, les Jardins de Noé vont occuper plusieurs espaces verts dans l’objectif de générer une vie sociale autour de la re-végétalisation de ces jardins.

 

Objectifs

Ce projet travaille le vivre-ensemble, les liens intergénérationnels, les savoirs et savoir-faire autour des végétaux comestibles, la conscience écologique et l’autonomie alimentaire.

A terme :

  • 4 000 m² de terres cultivées avec et pour les habitants du quartier
  • Distribution de 80 000€ de récupération alimentaire à l’année auprès des foyers du quartier
  • 1 atelier cuisine hebdomadaire à partir d’invendus
  • Mise en place de 30 paniers solidaires en lien avec le CCAS de Trignac

Actions envisagées

Pour accompagner l’extension du jardin potager à la dimension de ferme urbaine (appellation donnée à partir d’une surface supérieure à 1000 m²), l’association a besoin d’embaucher un deuxième « médiateur jardin ».

Pourquoi soutenir cette initiative ?

Les composantes écologiques et sociales indéniables :

  • Le jardin vivrier est cultivé en permaculture sans produit phytosanitaire. Les plantes sont de l’auto-semence ou du Kokopelli (semences bio). L’eau utilisée est tirée d’un puits ou des 3 citernes de 1000 l de récupération de l’eau pluviale. Un composteur et un poulailler ont été installés . Dimension très pédagogique du travail de la terre, du rapport à la nourriture…
  • Dans un quartier défavorisé en rénovation sociale, ce projet crée du lien, sert aux classes, aux familles…

Soutien accordé : 12 000 €

 

Pour en savoir plus : Lire l’interview de Stéphane Piel,  porteur du projet.